Que vaut ideXlab comparé aux autres moteurs de recherche pour réaliser une recherche scientifique ?
Faire une recherche scientifique – Au cours de mes études doctorales, comme tout ingénieur de R&D, j’ai été régulièrement amenée à effectuer des recherches bibliographiques afin de comprendre et d’approfondir mes sujets d’étude. Parmi les outils de recherche documentaire et scientifique disponibles sur internet, les moteurs de recherche (Google, Google Scholar) et les bases de données scientifiques (PubMed, ScienceDirect, etc) étaient mes outils de prédilection. Devant la pléthore de résultats générés par une recherche bibliographique, j’avais besoin d’outils faciles à utiliser, permettant d’obtenir des résultats fiables, pertinents, et rapidement analysables.
L’utilisation de la plateforme ideXlab pour réaliser une recherche scientifique / Thèse
Après ma thèse, je suis entrée à ideXlab, attirée par les perspectives de l’Open Innovation. Qu’aurait pu m’apporter la plateforme ideXlab si je l’avais connue avant ? Cet article propose une rapide comparaison entre ideXlab et des outils de recherche documentaire ‘classiques’.
Des moteurs de recherche existants mais incomplets comparé à ideXlab
En y réfléchissant, les outils de recherche documentaire utilisés pendant ma thèse ne répondaient pas pleinement à mes attentes. Il m’était impossible d’effectuer un certain nombre d’actions qui m’auraient permis un gain de temps considérable :
- classer les résultats des recherches en commençant par les plus pertinents pour moi
- identifier de nouveaux mots-clés pour affiner ou élargir une recherche
- sauvegarder les documents intéressants dans un espace dédié lorsque j’effectuais un état-de-l’art
- partager les documents intéressants avec mon Directeur de thèse ou des collègues
- entrer facilement en contact avec les auteurs des documents les plus intéressants
- générer un rapport d’activité
- effectuer du travail collaboratif
- accéder à d’autres types d’informations (des sociétés, des startups, les adresses emails, des experts)
La plateforme développée par ideXlab repose sur un moteur de recherche sémantique utilisant l’Open Data et des bases de données privées qui donne accès à plusieurs centaines de millions de publications (articles scientifiques et brevets) et plusieurs millions d’experts et sociétés à travers le monde. Mais elle est avant tout dédiée à l’Open Innovation. Quelle est sa pertinence ou son utilité pour un travail de recherche scientifique ?
Une approche différente avec les autres moteurs de recherche
Les outils couramment utilisés pour une recherche documentaire, et cités plus haut, reposent sur des principes assez similaires. Google Scholar (GS), créé en 2004, présente quelques différences – mais comme il est utilisé par de nombreux chercheurs il est intéressant de s’y attarder. GS parcourt le web à l’aide de méthodes automatisées et indexe les documents à l’aide de balises de structure académique. On trouve les publications de grands éditeurs, d’archives ouvertes, de thèses, de livres, de documents, de conférence et même de documents inédits. Lors d’une requête, et même si les algorithmes utilisés ne sont pas publics, on sait que les données de citation constituent le principal moyen d’identifier les documents les plus pertinents. Des erreurs et des limites ont été rapportées qui sont la conséquence de l’approche automatisée (voir par exemple les papiers sur les manipulations possibles tels que “The Google Scholar experiment: How to index false papers and manipulate bibliometric indicators” de l’Université de Grenade en 2014), mais la couverture de GS demeure très vaste.
Par comparaison, les sources indexées par ideXlab sont des sites de grands éditeurs, des bases en “Open Access“, des bases de données de brevets, des bases de données de sociétés. Ces sources ont en commun de proposer des documents qui ont été lus et validés par des pairs (peer-reviewed) ou des relecteurs, ce qui confère une grande fiabilité aux résultats obtenus à la suite d’une requête.
Les algorithmes de classement utilisés par ideXlab se basent sur une méthode originale : le classement par ranking d’experts (ideXlab communique à tous ses clients qui le demandent plus de détails). Globalement, cette méthode permet de hiérarchiser les résultats non pas autour des documents mais autour des experts les plus pertinents. En effet, hiérarchiser les résultats autour des documents les plus cités (comme dans le cas de Google Scholar par exemple), présente l’inconvénient de privilégier des documents éventuellement anciens qui ont eu ‘le temps’ d’être cités.
Classer autour des auteurs les plus pertinents permet en revanche de trouver les papiers les plus récents des auteurs les plus pertinents, même encore peu cités. L’autre avantage de procéder de cette manière est d’identifier immédiatement les auteurs avec lesquels on aimerait entamer une conversation ou nouer un partenariat : on ne perd pas de temps à contacter l’auteur d’un papier très cité mais qui n’a que ponctuellement travaillé sur un sujet.
Des informations complémentaires pour bien réaliser une recherche scientifique
Bien sûr, les publications scientifiques sont à la base de toute recherche dans un but d’innovation, mais elles ne sont souvent qu’une première étape.
C’est la raison pour laquelle ideXlab permet également d’identifier des brevets et des sociétés (publiques et privées, grandes et petites, startups, PME etc.) évoluant dans un domaine d’activité en rapport avec la requête. En effet, travailler sur une innovation va vite exiger de comprendre quels sont les brevets qui ont été déposés, quelles sont les sociétés qui travaillent dans le domaine et qui pourraient devenir des concurrents, des fournisseurs ou des partenaires.
Face à cette masse de connaissance qu’il faut accumuler et ordonner, il est important de guider l’utilisateur grâce à des parcours qui vont l’aider à structurer sa démarche.
Des fonctionnalités supplémentaires pour optimiser ses recherches scientifiques
Ainsi au travers de sa plateforme, et du fait de son objectif de promouvoir l’Open Innovation, ideXlab propose des fonctionnalités qui ne sont pas disponibles sur les outils de recherche documentaire classiques telles que:
- des “workflows” d’innovation dédiés à des problématiques spécifiques (résoudre un problème, faire un état-de-l’art, identifier de nouvelles technologies, réaliser un transfert de technologie, effectuer une recherche de fournisseurs, etc)
- des rôles avec des privilèges et des fonctionnalités spécifiques (Seeker, Broker)
- une liste de “suggestions de mots-clés” qui permet d’affiner sa recherche
- un espace “bibliographique” pour sauvegarder et structurer les résultats avant de contacter des experts
- un système de mailing automatisé qui permet d’identifier les adresses emails des experts de leur envoyer des emails.
Avec le recul, la plupart de ces fonctionnalités – pensées pour faire de l’Open Innovation – auraient présentées de l’intérêt pour mes travaux de recherche scientifique. Le ranking par expert aurait permis de hiérarchiser les résultats de requêtes d’une façon très simple à comprendre et à l’usage très efficace ; les suggestions de mots clés auraient pu accélérer mes recherches ou ouvrir à d’autres champs d’investigation ; pouvoir contacter les experts sans peine aurait pu m’encourager à ne pas attendre une conférence pour nouer un dialogue avec des collègues à l’étranger ; disposer d’un espace bibliographique m’aurait évité d’imprimer des centimètres de papiers que je n’ai jamais lus ; générer des rapports d’activité et pouvoir partager des projets auraient pu faciliter le travail collaboratif et permettre un gain de temps considérable.
Ma thèse est à présent derrière moi. Et chaque outil présente un intérêt et un point de vue différent qui peuvent s’avérer complémentaires et enrichissants.
En revanche, pour l’Open Innovation, il en est un que je vous recommande. Je vous laisse deviner lequel :-)
